Le prix des mots

Un documentaire de Julien Fréchette.

Avec la participation de la SODEC (Programme jeunes créateurs)

En coproduction avec l’Office National du Film du Canada.

Présenté aux RIDM (Rencontres Internationales du Documentaire de Montréal 2012)

 

SYNOPSIS

Le prix des mots, c’est 42 mois de résistance, le temps qu’à résisté l’auteur Alain Deneault et son éditeur Écosociété alors qu’ils faisait face à deux poursuites spectaculaires totalisant 11 M$ intentées par deux géants aurifères. Leur délit : un essai virulent faisant état d’allégations troublantes au sujet d’agissements de compagnies minières à l’étranger. Le choc cède rapidement la place à un long et coûteux bras de fer psychologique et juridique inégale où s’oppose les valeurs et les prétentions de chacun, et où la complexité du dossier et des enjeux se révèlent. Le documentaire retrace le destin controversé de ce livre et de son auteur qui se sont retrouvé au coeur d’une cause qui les a rapidement dépassé. (Texte, courtoisie du réalisateur Julien Fréchette)

La liberté d’expression existe-t-elle vraiment face aux grandes entreprises? Quand Alain Deneault, auteur du livre Noir Canada et sa maison d’édition Écosociété ont reçu des menaces de poursuites pour diffamation de la part de géants miniers, ils croyaient encore à la possibilité du débat public. En décidant d’aller de l’avant avec la publication de l’ouvrage, ils sont engagés dans une véritable descente aux enfers judiciaire. Le prix des mots est un thriller juridique captivant qui raconte la sage de l’Affaire Noir Canada. (Source : RIDM)

 

NOTES DE PRODUCTION

Mon ami et documentariste Julien Fréchette avait pressenti l’Histoire avant même qu’elle ne se déploie devant nous : Noir Canada était un livre en voie d’être mis à l’index. Avant même la première mise en demeure, nous avons commencé à filmer le quotidien de l’auteur et de l’éditeur. Et c’est seulement quelques années plus tard que le film Le prix des mots est apparu, rendu possible par d’innombrables refontes du récit – autant sur papier qu’en salle de montage. La production de ce film a été à l’image du film lui-même : compliqué et parsemé d’embûches.

Retour en arrière.

Lors de pitchs d’une version embryonnaire de ce documentaire, un diffuseur a tout simplement dit, et avec raison : « Y’a des sujets qu’il vaut mieux faire en livre ». Le processus judiciaire en général peut facilement devenir aride, ennuyeux et dénué d’histoire.

Traiter de l’affaire Noir Canada relevait d’une autre complexité. Il fallait certes aborder un sujet pouvant devenir fastidieux, mais il fallait surtout éviter qu’il devienne une adaptation du livre (…et prendre le risque de faire nous-mêmes l’objet d’une poursuite). Le sujet n’était donc plus le processus judiciaire ni le contenu du livre lui-même, mais plutôt les tribulations d’un auteur dans son quotidien, sous la tutelle d’une poursuite qui le dépassait. C’était l’objectif et le défi.

Dans le cadre de ce projet, j’ai accompagné le réalisateur en deux périodes distinctes : lors de l’idéation et des premières étapes de développement, puis plus d’un an plus tard alors qu’il m’a de nouveau sollicité pour reprendre en main la production. Nous avons alors fait une nouvelle refonte du scénario et nous avons assuré l’achèvement de la production. En outre, une entente de co-production avec l’ONF s’est conclue.

RÔLES ET MANDATS

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